lundi 31 mai 2010

Le temps de vivre (suite)

Tel que promis vendredi dernier, voici les quelques suggestions proposées par M. Allan pour ralentir le rythme et reprendre contact avec l’essentiel. Bon ralentissement!


Commencez petit
Changer des choses dans sa vie n’est pas toujours facile, donc si on veut passer d’un rythme de vie effréné à un rythme plus lent, il est préférable d’y aller de façon graduelle. En fait, on doit d’abord commencer par se donner la permission de ralentir. Cela peut sembler une évidence, mais beaucoup de gens croient qu’ils n’en ont pas le droit, ce qui est faux, bien entendu.

Quittez le boulot à la fin de la journée
Et quittez votre travail pour vrai, pas juste physiquement. Laissez tous vos projets, messages, courriels, appels téléphoniques et conversations derrière lorsque vous quittez pour rentrer chez vous. Rappelez-vous, presque tout peut attendre au lendemain, donc aussi bien vous en occuper seulement qu'à ce moment-là. Aussi, vous pouvez peut-être vous créer une routine pour vous aider à faire la transition du travail à la maison et utiliser ce temps pour vous détendre et évacuer le stress de la journée. Par exemple, en quittant, descendez les marches lentement au lieu de courir vers l’ascenseur. Ou prenez un chemin plus calme, bordé d’arbres, plutôt que l’autoroute. Et même, si vous le pouvez, faites le trajet à pied ou à vélo, ou encore, écoutez de la musique qui vous détend dans le train ou l’autobus. Peu importe le moyen que vous utilisez, faites chaque jour un effort conscient pour vous détacher du boulot. Puis dès que vous passez le pas de la porte de votre résidence, concentrez-vous sur votre vie personnelle et familiale.

Éteignez tous vos gadgets électroniques
Accordez-vous tous les jours certains moments ou vous êtes débranchés de tous vos appareils électroniques (portable, Internet, télévision, etc.) et passez du temps avec vos proches en parlant, en jouant à des jeux ou en faisant des activités dehors.

Soyez présent à 100%
Cela peut être parfois très difficile à faire, mais il s’agit également d’une source de tension accrue dans la vie. Lorsque nous sommes avec notre famille et que nous pensons à autre chose qui nous préoccupe, nos enfants en particulier peuvent parfois devenir une source d’irritation et de frustration sans le vouloir. Quand nous pensons au travail et que notre enfant veut jouer avec nous aux cow-boys et aux indiens ou
encore à la poupée, nous recevons sa demande comme un agacement plutôt qu’une invitation à participer à un jeu issu de son monde imaginaire. Peu importe ce que vous faites, mettez-y donc toute votre attention. Le multitâches est généralement inefficace de toute façon. Vaut mieux se concentrer sur une chose à la fois (et donc, encore une fois, éteindre les gadgets électroniques) afin de pouvoir y consacrer 100% de notre attention.

Allez faire un tour
Promenez-vous un peu avec votre conjoint-e et vos enfants tous les jours et faites-en même une priorité. Être en contact avec la nature offre de nombreux bienfaits, même lorsqu’il s’agit de la nature en ville. Vous voulez un truc infaillible pour améliorer votre vie conjugale?Trouvez le temps de marcher et discuter avec votre conjoint-e au moins une demi-heure par jour.

Mangez dehors
Si la nature est bénéfique pour nous, partager un repas en pleine nature peut l’être encore davantage. Donc pourquoi ne pas faire un pique-nique dans le parc ou manger sur la terrasse chez vous ou au restaurant chaque fois que vous le pouvez?

Préparez votre journée du lendemain
À la fin de chaque journée, préparez-vous pour le lendemain. Choisissez vos vêtements, préparez les repas, discutez avec votre conjoint-e. Puis à votre réveil, commencez la journée calmement et prenez un petit moment pour vous ressourcer. Dégustez une bonne tasse de thé ou de café, respirez lentement, méditez ou faites un peu d’exercice. Vous allez ainsi faire le plein d’énergie et serez prêts à affronter une nouvelle journée.

vendredi 28 mai 2010

Le temps de vivre


Je vous propose aujourd’hui, avec sa permission, la traduction partielle d’un texte récent de M. Corey Allan, psychologue américain spécialisé dans les relations de couple. Il reflète bien ma pensée et traite de notre relation au temps et à la technologie.


Notre monde semble aller de plus en plus vite. Partout, le rythme est rapide: nos délais se resserrent, notre charge de travail augmente, nos enfants ont un horaire surchargé, notre liste de choses à faire est interminable, le ménage de la maison est toujours à refaire, etc. C’est le chaos! Du moins, c’est ainsi que nous ressentons les choses.

Mais le rythme de vie s’est-il vraiment accéléré à ce point? Se passe-t-il plus de choses aujourd’hui en une journée qu’il y a 50 ans? Nous ressentons peut-être plus de pression à certains niveaux et avons donc l’impression que tout va plus vite, mais souvent, ce n’est qu’une illusion.

Grâce à l’Internet et à l’information en continu, nous sommes aujourd’hui au fait de tout ce qui se passe dans le monde et ce, presque en direct, ce qui n’était pas le cas auparavant. L’avènement des réseaux informatiques et de télécommunications a contribué à nous donner l’impression que le rythme de vie s’est accéléré, mais aussi à créer l’illusion que nous sommes moins seuls, moins isolés les uns des autres. Pourtant, rien ne peut remplacer les interactions en face à face que nous avons avec d’autres êtres humains. En effet, le contact physique et la communication directe sont essentiels à notre bien-être, et leur diminution, conjuguée à notre perception d’un monde qui va toujours plus vite, provoque en nous un sentiment d’anxiété chronique et une plus grande difficulté à prendre plaisir aux petites choses de la vie.

Pensez-y un peu. Vous rappelez-vous la dernière fois que vous avez senti l’odeur du pain tout frais sorti du four? Ou que vous avez joué avec des crayons à colorier? Ou marché pieds nus dans l’herbe? Ou pris quelques instants juste pour respirer? Poursuivre un rythme de vie effréné ne peut faire autrement qu’avoir un impact sur notre famille et sur notre couple, car c’est très difficile d’être à la course durant le jour puis de ralentir suffisamment en soirée pour apprécier la présence de nos proches. Et lorsque nous nous laissons constamment emporter dans le tourbillon du quotidien, nous en venons souvent à négliger l’essentiel.


Lundi prochain, je vous partagerai la suite de ce texte de Corey Allan, qui offre quelques pistes pour ralentir le rythme. D'ici là, voici un aperçu et peut-être quelques idées à mettre en pratique en fin de semaine: éteignez tous vos appareils électroniques, y compris le portable, et allez dehors. Marchez, parlez, jouez, peu importe, mais connectez-vous à ceux qui sont présents autour de vous plutôt qu’à vos gadgets et autres sources de distraction. Ironiquement, cela pourra peut-être sembler tout à fait "contre nature" au début, mais en essayant d’être présents à 100% et en prenant le temps de vivre, vous vous donnerez ainsi la chance de reprendre contact avec votre vraie nature. Sur ce, bon weekend!

mardi 25 mai 2010

Le défi de vivre, de rêver et d’expérimenter

Vivre simplement dans le monde complexe et matérialiste qu’est le nôtre n’est pas aussi difficile qu’il n’y paraît à première vue. Lorsque nous arrêtons de répondre à nos besoins et à nos manques, réels ou imaginaires, par l’acquisition effrénée de biens matériels et la quête de divertissement à tout prix, que nous reste-t-il? Eh bien, il nous reste nous-mêmes, avec toutes nos potentialités, nos compétences, nos goûts et intérêts, nos valeurs et nos rêves. Et il nous reste aussi les gens avec qui nous les partageons et ceux avec qui nous les partagerons un jour. Et oui, cela est suffisant, croyez-le ou non.

Souvent, simplifier sa vie signifie désencombrement, élimination d’activités et de dépenses superflues, etc. Tel que je l’ai déjà mentionné, selon la philosophie de Leo Babauta, on garde l’essentiel et on supprime le reste. Mais une fois que nous avons récupéré l’espace, le temps et l’argent qui nous manquaient, qu’en faisons-nous? Je crois que c’est là le plus grand intérêt (mais aussi parfois le défi) d’avoir plus de simplicité dans notre vie: retrouver du temps et des ressources pour ce qui compte vraiment, c’est-à-dire tout ce que j’ai énuméré ci-haut, notamment nos rêves et les gens avec qui nous les partageons.

Cela suppose donc que tendre vers la simplicité, ce n’est pas juste éliminer des choses: il doit y avoir un but à tout ça. Ces objets qui encombrent ma maison, à quoi servent-ils? Y ont-ils encore leur place? Et ces activités hebdomadaires que je continue de faire même si elles ne me rapportent plus rien depuis un certain temps, pourrais-je les éliminer et les remplacer par autre chose de plus attrayant pour moi?

Mais il est vrai qu’il n’est pas toujours facile de savoir ce que nous voulons et ce dont nous avons besoin. Parfois, nous conservons des objets, des activités et des gens dans notre vie juste parce que nous ne savons pas par quoi les remplacer. Et l’une des seules façons de le découvrir, c’est d’expérimenter. En essayant des choses, des façons d’être et de faire, en réussissant et en faisant des erreurs, nous découvrons ce qui nous allume et ce qui nous éteint, ce dont nous sommes capables et ce qui nous est impossible de faire ou nous est insupportable. Au lieu de nous demander quoi éliminer de notre vie, demandons-nous plutôt ce qui nous allume et explorons cette voie. Ainsi, en allant vers ce qui nous fait grandir, les choses superflues s’élimineront d’elles-mêmes.

Ce soir, j’ai essayé une nouvelle recette de dessert glacé avec des fruits frais que j’ai congelés et du lait de soya maison, passés au mélangeur quelques secondes avec du miel et de l'extrait de vanille. C’était sublime… et très santé en plus! Et vous, qu’allez-vous expérimenter aujourd’hui?



Sorbet aux bananes et à la mangue

vendredi 21 mai 2010

Être heureux et satisfaits de ce que nous avons

Je parlais donc de notre peur du manque (peur de rater une opportunité, de ne pas avoir assez de quelque chose, etc.) qui nous fait parfois acheter des choses dont nous n’avons pas réellement besoin. Parfois, nous achetons aussi non pas par peur du manque, mais pour combler un manque affectif, un sentiment de vide ou d’ennui. En effet, qui n’a pas déjà été au centre commercial pour se remonter le moral ou simplement pour passer le temps? Et que dire des choses que nous acquérons juste pour suivre le courant et "faire comme tout le monde"?

Une chose que tous les humains ont en commun, c’est qu’ils veulent se sentir heureux et, à l’inverse, éviter de souffrir. Sauf que nous avons tendance à chercher le sentiment de bonheur et de plénitude à l’extérieur de nous-mêmes, notamment à travers des objets, des gens ou des circonstances, et souffrons lorsque nous ne les avons pas ou que nous les perdons. Et si nous changions notre attitude par rapport au bonheur? Et si nous acceptions notre vie telle qu’elle est et en venions à apprécier ce que nous avons déjà au lieu de toujours courir après ce que nous n’avons pas ou nous plaindre parce que nous n’arrivons pas à l’obtenir? Je ne parle pas ici de résignation face à la vie ou de se faire à l’idée que nous sommes "nés pour un petit pain", au contraire. Je dis simplement que pour vivre pleinement et être heureux, nous devons d’abord nous défaire de l’idée qu’il manque quelque chose dans notre vie pour y arriver. Nous pouvons choisir dès maintenant d’être heureux de ce que nous avons et reconnaître que c’est suffisant.

À cet instant même, j’apprécie le soleil qui brille dehors et aussi ma santé de fer, que je conserve notamment en me nourrissant bien, avec des repas équilibrés et savoureux que je cuisine presque toujours moi-même. Et vous, envers quoi êtes-vous reconnaissants aujourd'hui?

lundi 17 mai 2010

De la peur à l'abondance

J’ai mentionné dans le dernier billet cette tendance que nous avions à toujours vouloir davantage et même à acheter parfois sous le coup de l’impulsion, sans réfléchir, un peu comme des alcooliques ou des drogués en manque. Mais pourquoi en est-il ainsi? Lorsque nous achetons quelque chose, quel besoin cherchons-nous à satisfaire au juste?

Évidemment, il y a des centaines de réponses toutes aussi bonnes les unes que les autres à cette dernière question, mais là où je veux en venir, c’est que ce que nous achetons ne répond pas toujours aux besoins auxquels nous voulons répondre. Pourquoi ai-je acheté ces nouvelles chaussures hier? Parce que j’en avais besoin ou parce qu’elles étaient en solde et qu’elles me vont bien? Pourquoi ai-je acheté pour plus de 50$ de cosmétiques la semaine dernière? Fallait-il que je renouvelle ma trousse ou bien, en achetant pour ce montant, on m’offrait un cadeau gratuit? Puis ces trucs en surplus d'inventaire que je me suis procurés parce que c’était, paraît-il, ma "dernière chance" de les acquérir à rabais, étaient-ils essentiels?

Disséquons un peu ce qui se passe dans notre tête dans des situations comme celles que je viens de décrire. Quand j’achète quelque chose parce que c’est en solde, parce que c’est offert avec un cadeau gratuit ou parce que ce ne sera plus disponible sous peu, à quel besoin est-ce que je réponds réellement? C’est en fait une émotion, très présente chez l’être humain: la peur du manque, que ce soit la peur de manquer une opportunité (par exemple, de faire de l’argent ou d’en économiser) ou la peur de ne pas avoir assez de quelque chose, comme si une crise majeure allait nous éclater à la figure du jour au lendemain. Et il s’agit là d’une arme que les publicitaires maîtrisent très bien et savent utiliser à leur avantage pour nous faire acheter plus que nécessaire, voire même nous faire acheter ce dont nous n’avons pas besoin!


Pourtant, il n’est pas nécessaire que nous nous laissions manipuler ainsi. D’abord, rappelons-nous que la peur du manque est l’antipode de l’abondance. Tant et aussi longtemps que ce que nous avons déjà ne nous suffira pas et que nous vivrons dans la peur et l’insatisfaction, nous allons continuer de tomber dans le piège des publicitaires. Et le premier pas à faire pour enclencher le cycle de l’abondance, c’est… la gratitude. Je l'avoue, j’ai moi-même encore un bout de chemin à faire en ce sens, et écrire ce blogue m’oblige à y regarder de plus près. J’y reviendrai dans le prochain billet. D’ici là, je vous laisse méditer sur la citation ci-dessous.


jeudi 13 mai 2010

Les affres de l’endettement

Les journaux nous informaient hier que les Canadiens "abusaient du crédit". En effet, selon un rapport de 134 pages produit par l’Association canadienne des CGA, les citoyens de ce pays auraient "une dette qui équivaut à 144% de leurs revenus". En plus, "cette dette a même atteint un nouveau sommet de
41 740$ par personne au pays en décembre 2009, un montant supérieur de 2,5 fois à celui d'il y a 10 ans". Disons que ces chiffres ne m’étonnent pas vraiment. Depuis environ un demi-siècle déjà, nous vivons dans une société qui valorise la satisfaction immédiate des désirs et des besoins, et c’est ce que l’argent, le crédit et la consommation nous permettent de faire. Mais faut-il y voir là un signe de progrès des temps modernes? J’en suis loin d’être sûre.

Revenons à ces temps pas si lointains où l’accès au crédit n’était pas aussi facile. Il fallait bien choisir ses dépenses et économiser un certain temps avant de se payer des petits luxes dont on avait envie, que ce soit un voyage au bord de la mer, une automobile ou un bijou de grande valeur. Loin de moi l’idée de vouloir idéaliser une époque révolue, mais reconnaissons tout de même que nos ancêtres ne vivaient pas au dessus de leurs moyens, comme beaucoup d’entre nous le faisons aujourd’hui. Et honnêtement, je crois que sans crédit et sans possibilité de tout acheter ce qu’ils voulaient immédiatement, ils étaient plus heureux que nous. Pourquoi? Pour deux raisons. D’abord, parce qu’ils avaient le temps de laisser monter leur désir pour l’objet convoité, le temps d’en rêver avant de l’avoir, mais aussi le temps de s’assurer que c’était bien quelque chose qu’ils voulaient vraiment. Ensuite, une fois acquis, l’objet en question avait une plus grande valeur et était davantage apprécié, justement parce qu’il avait été désiré pendant quelque temps et que certains choix avaient dû être faits pour l’obtenir.

Aujourd’hui, nous achetons à crédit comme nous achetons ces friandises qui nous sautent aux yeux lorsque nous passons à la caisse pour payer nos achats. Nous répondons à nos désirs immédiatement, sous le coup de l’impulsion, mais souvent, nous n’apprécions même pas ce que nous achetons. Nous ne savourons pas vraiment ces sucreries, et peu de temps après la dernière bouchée, nous avons une nouvelle fringale, alimentaire ou autre, comme l’alcoolique qui ne pense qu’à sa prochaine boisson. Ce que nous appelons aujourd’hui la consommation serait-elle en fait une forme de dépendance? Certaines personnes le croient, et je reconnais en effet certains "symptômes" de la dépendance dans nos comportements d’achat. Sauf qu’à mon avis, là n’est pas la source du problème, et donc je ne prônerais pas non plus comme solution l’abstinence et des réunions à vie chez les Consommateurs Anonymes
.

Je poursuivrai là-dessus dans le prochain billet. En attendant, si vous êtes de ceux qui prient tous les jours le dieu Argent, je vous invite à vous joindre à
l'Église de la Très Sainte Consommation. Vous devriez y trouver un peu de répit pour votre âme tourmentée.

dimanche 9 mai 2010

Vivre simplement

Les mots "simplicité" et "minimalisme" suscitent parfois la méfiance. Car ils peuvent évoquer notamment le manque, les privations et la pauvreté que plusieurs d’entre nous avons connus, soit personnellement ou à travers l’histoire pas si lointaine de nos ancêtres. Pourtant, vivre simplement, ce n’est pas un sacrifice, mais bien une libération. En nous débarrassant du superflu, nous retrouvons le temps qui nous manquait, l’argent qui nous faisait défaut et la joie de vivre des relations plus vraies et plus satisfaisantes, autant avec les autres qu’avec nous-mêmes.

Nous ne nous en rendons pas toujours compte, mais beaucoup d’entre nous sommes un petit peu esclaves de la société de consommation. Toujours à l’affût des plus récentes nouveautés, nous devons travailler dur et parfois même nous endetter pour pouvoir nous offrir les derniers produits sortis sur le marché, que ce soit un téléphone portable, des produits cosmétiques ou encore une console de jeux vidéo. Mais pour quoi faire? Qui a décidé qu’il devait en être ainsi? Pourquoi laissons-nous des entrepreneurs et des publicitaires nous dicter ainsi nos besoins? Oui, nous avons besoin de jouer, de nous mettre en valeur et de communiquer, mais devons-nous nécessairement acheter tout ce qui est annoncé à la télé ou dans les magazines pour satisfaire ces besoins? Je ne le crois pas. Nous avons le choix d’y répondre plus simplement, souvent de façon plus économique et plus appropriée pour nous. À nous d’y voir.

J’aime beaucoup la philosophie minimaliste de Leo Babauta, auteur de
Zen Habits (en anglais). J’y reviendrai sans doute dans des billets subséquents. Pour lui, simplifier sa vie se résume à deux règles de base: 1) identifier et garder l'essentiel, et 2) se défaire du reste. Il applique ces règles à toutes les sphères de sa vie: ses relations, ses activités, ses possessions matérielles, etc. Plus facile à dire qu’à faire, me direz-vous. Oui, c’est vrai, mais souvent, les choses les plus difficiles sont celles qui rapportent le plus à long terme. Ce qui compte, en fait, c’est de commencer quelque part, de mettre le train de marche, puis le reste suivra.

J’ai récemment décidé d’éliminer de ma vie certaines choses qui me prenaient beaucoup de mon précieux temps, dont l’utilisation que je faisais d’Internet. Et vous, quel petit geste allez-vous poser aujourd’hui pour simplifier votre vie?

vendredi 7 mai 2010

L'important c'est le voyage, pas la destination

















Selon la philosophie taoïste, l'important c'est le voyage, pas la destination. J'entreprends donc ce nouveau voyage qu'est le blog "Vive la simplicité!" sans but précis, sinon de partager mes idées et mon expérience avec ceux et celles qui se reconnaîtront dans ce que j'écris.

Je crois que la plupart d'entre nous rêvons d'une vie agréable, riche et pleine de sens, et souhaitons consacrer notre temps et nos ressources à ce qui compte vraiment pour nous. Mais souvent, le travail, l'hypothèque, les devoirs des enfants, le train-train quotidien, les feux à éteindre et toutes sortes de distractions et obligations nous amènent à nous oublier et à ne plus distinguer ce qui est important de ce qui ne l'est pas.

Si c'est aussi votre cas, je vous invite à suivre ce blog attentivement. J'espère que vous y trouverez les idées, l'inspiration et la motivation nécessaires pour vous aider à réorienter votre vie et vos priorités dans une direction mieux adaptée à vos besoins et aspirations. Et n'hésitez pas à partager ici vos propres expériences et questionnements en rapport à la simplicité et à l'épanouissement, tant personnel que professionnel. Je serais heureuse d'échanger avec vous.