mardi 24 août 2010

Retour au poste et conciliation travail-famille

Je suis désolée pour mon silence imprévu. À mes douleurs étranges s’est ajouté le deuil d’une relation importante dans laquelle j’avais investi beaucoup et fondé pas mal d’espoir. En fait, je me demande même si le deux ne seraient pas reliés. Peu importe, grâce à quelques séances d’ostéopathie, j’ai recommencé à "faire mes nuits". En poursuivant les traitements, je me croise les doigts pour que la forme revienne à 100% d’ici peu.

Alors voilà, la vie continue et je reprends donc les rênes de ce blogue sur la simplicité. C’est dans des moments comme ceux-là, justement, que j’apprécie pouvoir travailler que trois jours par semaine pour subvenir à tous mes besoins de base. Quand l’énergie et la motivation ne sont plus au rendez-vous, vaut mieux avoir plus de temps pour soi afin de se soigner et se "remettre sur le piton", comme on dit au Québec. Outre les revenus moins élevés (ce qui, je le reconnais, peut être un inconvénient majeur pour certains), le seul désavantage que je vois au travail à temps partiel, dans mon cas du moins, c’est que ça limite mes possibilités d’avancement. Mais de toute façon, je n’ai jamais eu l’intention non plus de me rendre à la retraite auprès de mon employeur actuel.

Il semblerait d’ailleurs, avec le boum des naissances que l’on connaît depuis quelques années, que le travail à temps partiel ait de plus en plus la cote, notamment auprès des jeunes mères de famille, qui souhaitent consacrer plus de temps à leurs enfants. Mais le problème, c’est que la plupart d’entre elles ne voient pas encore leur souhait de travailler moins se réaliser car les entreprises n’évoluent pas aussi rapidement que leurs employées. C’est dommage puisque les recherches démontrent que les mères qui voient leur désir de travailler à temps partiel satisfait par leur employeur sont plus heureuses et plus motivées aux travail que celles qui se voient obligées de continuer à travailler à temps plein.

Mais heureusement pour elles, les jeunes mères ont une autre option, loin de plaire aux employeurs: quitter leur emploi et travailler à leur propre compte. Et c’est en effet ce que l’on voit de plus en plus chez la Génération Y: une croissance de l’entrepreneuriat, notamment chez les femmes. Certaines d’entre elles se sont d’ailleurs donné le surnom de "mamentrepreneures". Créatives, dynamiques et habituées des nouvelles technologies, ces jeunes mères savent être productives et entretenir des relations satisfaisantes avec leurs clients, collègues et collaborateurs même si elles travaillent à partir du confort de leur foyer. Elles créent des entreprises en lien avec leurs passions et leurs ambitions tout en s’accordant plus de temps de qualité en famille. Est-ce qu'il n’y aurait pas là quelques leçons à tirer pour les plus vieux et courbaturés d’entre nous?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire