vendredi 25 juin 2010

Un peu de mon parcours de vie

Je suis plutôt en panne d’inspiration en ce moment pour ce blogue, en partie parce les vacances arrivent très bientôt et que j’ai la tête ailleurs. Je vais donc en profiter aujourd’hui pour vous parler un peu plus de moi et de mon intérêt pour la simplicité.

Contrairement à la plupart des gens qui choisissent à un moment donné de simplifier leur vie, j’ai toujours vécu simplement. Enfant unique d’une mère de classe moyenne inférieure et petite-fille d’ouvriers, je n’ai jamais baigné dans un environnement de grande consommation et ça ne m’a jamais manqué non plus. Si j’ai peut-être grandi dans ce que la plupart des Occidentaux appelleraient la pauvreté, je n’en ai jamais souffert. En effet, j’ai toujours mangé trois repas par jour (et parfois davantage), et très jeune j’ai appris, et de ma mère et de ma grand-mère, que c’était "normal" d’acheter nos vêtements et nos meubles dans une friperie ou un sous-sol d’église plutôt qu’au centre commercial, de faire des conserves pour l’hiver, de cuisiner nos repas et de retoucher les vêtements un peu déchirés ou décousus avec une machine à coudre. Et aussi, que c’était tout à fait naturel d’emprunter des jouets à la joujouthèque/ludothèque du coin (ce qui m’offrait une certaine variété d’un mois à l’autre) plutôt qu’en acheter régulièrement des neufs. Dans ma famille élargie, les jeux de cartes ont toujours été populaires, et constituaient même un rituel hebdomadaire à une certaine époque. Et lire, jouer à des jeux de société ou réaliser des projets artistiques étaient des activités qui allaient de soi: ce n’était pas seulement des pis-aller à réserver aux jours de pluie ou parce qu’il n’y avait rien d’intéressant à la télé. Puis en tant que petite-fille chanteuse et pianiste d’un grand-père violoneux, j’ai toujours apprécié ces moments occasionnels où il y avait de la "vraie" musique dans la maison, et j’aurais aimé en fait que nous partagions davantage de moments musicaux ensemble.

Mais ma famille d’origine était loin d’être parfaite. En fait, elle n’était pas particulièrement douée pour le bonheur et, comme bien des gens, je n’ai pas eu de très bons modèles sur le plan des relations interpersonnelles. N’empêche, j’apprécie aujourd’hui l’héritage de la simplicité qu’elle m’a léguée et je me considère chanceuse de n’avoir jamais été gagnée par la frénésie de la consommation et de l’endettement. J’apprécie qu’on m’ait enseigné à faire plus avec moins dès mon plus jeune âge, ce qui voulait dire qu’on ne gaspillait pas, on ne jetait pas ce qui pouvait être réparé et on n’achetait pas ce qu’on pouvait aisément faire soi-même. Car cette habitude de vie, qui est naturelle pour moi depuis toujours, m’a permis d'accumuler pas mal économies au fil du temps, de cultiver la modération et de contourner la plupart des "pièges" que nous tend la société de consommation à travers la publicité et les médias.

Ah, la publicité et les médias de masse! Combien d’entreprises déclareraient faillite si elles n’avaient pas cette influence phénoménale pour les soutenir? J’y reviendrai probablement au mois d’août, mais dans les jours et semaines à venir, j’aborderai plutôt des thèmes estivaux et vacanciers. Alors à bientôt!

Ah oui, une dernière chose: si ce blogue vous inspire, merci de le partager avec les gens autour de vous. C’est le meilleur moyen de soutenir le temps et les efforts que j’y consacre.

3 commentaires:

nadine a dit…

merci pour ce beau témoignagne qui me parle beaucoup......
merci pour ce beau partage.
nadine

Viviane Blais a dit…

Et merci à toi, Nadine, de me partager ton appréciation :-).

Anonyme a dit…

Je découvre le blog, et m'y suis abonnée.Je sais ce que représente tout le travail d'alimentation d'un blog et vous félicite.
Un amical bonjour d'une cousine française...à Bordeaux :-)

Hélène.

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